Belmont Elie-Pierre-Joseph second

De Ecole normale de l'an III
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Notice

-- BELMONT Élie-Pierre-Joseph second* (Saint-Ilpise, 4 janvier 1756 – ), est nommé le 14 frimaire par le district de Brioude en remplacement de Rabany, démissionnaire. Administrateur au directoire du district de Brioude depuis le 5 mai 1792, sa nomination est confirmée (maintenue) le 24 nivôse par l’agent national.

Profès de la congrégation de Sainte-Geneviève à Paris le 11 janvier 1778, il fait ses études à Saint-Vincent de Senlis, fonde la loge La Parfaite Union d’Eu (1779), devient sous-diacre (1780) puis diacre (1781) avant d’être ordonné prêtre en 1782. Il réside alors à Saint-Pierre d’Évaux (Creuse). Conventuel à la Maison de Notre-Dame de La Couronne (Charente) de 1785 à 1790, il est prieur-curé de Saint-Jean-de-la-Palud en mars 1789, se fait élire curé constitutionnel de La Couronne et prête le serment de 1792 avant d’abdiquer ses fonctions sacerdotales, le 2 décembre 1793, et de devenir maire de la commune.

Signataire des pétitions des 2 et 24 germinal, de retour de l’école normale, il se retrouve parmi les pensionnés ecclésiastiques et refuse sa nomination en date du 3 frimaire an V – 23 novembre 1796 à la chaire de grammaire générale de l’école centrale du Puy. Il se fait précepteur particulier d’Amédée Saint-Ferréol et épouse à Paris, en octobre 1798, Marie-Thomas La Croisade, veuve « honnête et riche » et sans enfant. Il demeure à Paris, rue des Juifs, lorsqu’il demande au cardinal Caprara la réhabilitation de son mariage les 22 mars et 8 mai 1804.

Sources

[AD Haute-Loire – L 119 ; L 834 ; AN – C 338, dossier 1597 ; D XXXVIII, 1, dossier 11 ; D XIX 10/12 ; AF IV 1908 d.10 p. 178 ; X. Maréchaux, n° 237 ; A. Saint-Ferréol, Mes Mémoires, vol. 1, 1887, p. 3 sq. ; P. Bureau, Le clergé charentais et la Révolution: chronique des temps difficiles, 1789-1803, Abzac, 1989, p.95 ; Petit 2008, notice 350]