Beauregard Honoré : Différence entre versions

De Ecole normale de l'an III
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<span style="font-variant:small-caps;"> Found a typo? Just edit it.</span><div><div style="padding: 0 1.5em; text-align: justify; width:42%;float:left;margin-left:40px;"><div style="text-align:center;margin-bottom:20px;font-variant:small-caps;">'''Notice'''</div><p><b>-- BEAUREGARD Honoré</b>* (Bourg-en-Bresse, 28 janvier 1770 – Saint-Benoît, 5 novembre 1837), fils de Jérôme, avocat, et de Jeanne Montjardet, est nommé le 14 frimaire par le district de Belley. Répétiteur de français, de latin et de géographie dans un pensionnat à Lyon (Rhône) pendant cinq années, il trouve à s’employer dans les bureaux de l’administration du département de l’Ain avant d’être nommé, le 3 novembre 1792, professeur de quatrième au collège de Belley où il enseigne jusqu’à la fermeture de l’établissement. Marié à Belley le 25 juillet 1793 avec Marie Peysson, née le 13 août 1770, fille du commandant en chef du second bataillon des gardes nationales du district de Belley, il est depuis lors « instituteur » à Chemillieu.</p><p>Signataire de la pétition du 17 floréal, de retour de l’école normale, il accède le 20 frimaire an V – 10 décembre 1796 à la chaire d’histoire de l’école centrale établie à Bourg-en-Bresse où il enseigne jusqu’à la fermeture de l’établissement et sa nomination, le 27 messidor an XII – 16 juillet 1804, comme professeur de belles-lettres puis de rhétorique à l’école secondaire communale de Bourg-en-Bresse. Bachelier, il est nommé par arrêté du 10 octobre 1811 professeur de première année d’humanités au lycée de Lyon où, professeur de troisième en 1816, il demande sa mise à la retraite pour des raisons de santé. Sa pension de retraite est liquidée à hauteur de 750 francs pour 24 années de services reconnus au sein de l’Instruction publique. En 1829, il demande à percevoir cette somme au hameau de Neyrieu, commune de Saint-Benoît, où, propriétaire, il déclare fixer sa résidence.</p></div><div style="padding: 0 1.5em; text-align: justify; vertical-align:top;margin-right:20px;float:left;width:42%"><div style="font-variant:small-caps;text-align:center;margin-bottom:20px;">'''Sources'''</div><small><p>[AD Ain – L 35 ; AN – F17/9558 ; F17/1344 (5) ; F17/1429 ; F17*/2183 n° 550 ; F17/20119 (dossier de retraite) ; <i>Almanach de l’Université</i>, 1812, p.177 ; J. Buche, « École centrale », <i>Histoire du « Studium », collège et lycée de Bourg-en-Bresse (1391-1898)</i>, Bourg, 1898, p. 125 et 144]</p></small></div></div>
      <span style="font-variant:small-caps;"> Found a typo? Just edit it.</span><div><div style="padding: 0 1.5em; text-align: justify; width:42%;float:left;margin-left:40px;"><div style="text-align:center;margin-bottom:20px;font-variant:small-caps;">'''Notice'''</div><b>-- BEAUREGARD Honoré</b>* (Bourg-en-Bresse, 28 janvier 1770 – Saint-Benoît, 5 novembre 1837), fils de Jérôme, avocat, et de Jeanne Montjardet, est nommé le 14 frimaire par le district de Belley. Répétiteur de français, de latin et de géographie dans un pensionnat à Lyon (Rhône) pendant cinq années, il trouve à s’employer dans les bureaux de l’administration du département de l’Ain avant d’être nommé, le 3 novembre 1792, professeur de quatrième au collège de Belley où il enseigne jusqu’à la fermeture de l’établissement. Marié à Belley le 25 juillet 1793 avec Marie Peysson, née le 13 août 1770, fille du commandant en chef du second bataillon des gardes nationales du district de Belley, il est depuis lors « instituteur » à Chemillieu.Signataire de la pétition du 17 floréal, de retour de l’école normale, il accède le 20 frimaire an V – 10 décembre 1796 à la chaire d’histoire de l’école centrale établie à Bourg-en-Bresse où il enseigne jusqu’à la fermeture de l’établissement et sa nomination, le 27 messidor an XII – 16 juillet 1804, comme professeur de belles-lettres puis de rhétorique à l’école secondaire communale de Bourg-en-Bresse. Bachelier, il est nommé par arrêté du 10 octobre 1811 professeur de première année d’humanités au lycée de Lyon où, professeur de troisième en 1816, il demande sa mise à la retraite pour des raisons de santé. Sa pension de retraite est liquidée à hauteur de 750 francs pour 24 années de services reconnus au sein de l’Instruction publique. En 1829, il demande à percevoir cette somme au hameau de Neyrieu, commune de Saint-Benoît, où, propriétaire, il déclare fixer sa résidence.</div><div style="padding: 0 1.5em; text-align: justify; vertical-align:top;margin-right:20px;float:left;width:42%"><div style="font-variant:small-caps;text-align:center;margin-bottom:20px;">'''Sources'''</div><small>[AD Ain – L 35 ; AN – F17/9558 ; F17/1344 (5) ; F17/1429 ; F17*/2183 n° 550 ; F17/20119 (dossier de retraite) ; <i>Almanach de l’Université</i>, 1812, p.177 ; J. Buche, « École centrale », <i>Histoire du « Studium », collège et lycée de Bourg-en-Bresse (1391-1898)</i>, Bourg, 1898, p. 125 et 144]</small></div></div>
 
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Notice

-- BEAUREGARD Honoré* (Bourg-en-Bresse, 28 janvier 1770 – Saint-Benoît, 5 novembre 1837), fils de Jérôme, avocat, et de Jeanne Montjardet, est nommé le 14 frimaire par le district de Belley. Répétiteur de français, de latin et de géographie dans un pensionnat à Lyon (Rhône) pendant cinq années, il trouve à s’employer dans les bureaux de l’administration du département de l’Ain avant d’être nommé, le 3 novembre 1792, professeur de quatrième au collège de Belley où il enseigne jusqu’à la fermeture de l’établissement. Marié à Belley le 25 juillet 1793 avec Marie Peysson, née le 13 août 1770, fille du commandant en chef du second bataillon des gardes nationales du district de Belley, il est depuis lors « instituteur » à Chemillieu.

Signataire de la pétition du 17 floréal, de retour de l’école normale, il accède le 20 frimaire an V – 10 décembre 1796 à la chaire d’histoire de l’école centrale établie à Bourg-en-Bresse où il enseigne jusqu’à la fermeture de l’établissement et sa nomination, le 27 messidor an XII – 16 juillet 1804, comme professeur de belles-lettres puis de rhétorique à l’école secondaire communale de Bourg-en-Bresse. Bachelier, il est nommé par arrêté du 10 octobre 1811 professeur de première année d’humanités au lycée de Lyon où, professeur de troisième en 1816, il demande sa mise à la retraite pour des raisons de santé. Sa pension de retraite est liquidée à hauteur de 750 francs pour 24 années de services reconnus au sein de l’Instruction publique. En 1829, il demande à percevoir cette somme au hameau de Neyrieu, commune de Saint-Benoît, où, propriétaire, il déclare fixer sa résidence.

Sources

[AD Ain – L 35 ; AN – F17/9558 ; F17/1344 (5) ; F17/1429 ; F17*/2183 n° 550 ; F17/20119 (dossier de retraite) ; Almanach de l’Université, 1812, p.177 ; J. Buche, « École centrale », Histoire du « Studium », collège et lycée de Bourg-en-Bresse (1391-1898), Bourg, 1898, p. 125 et 144]