Barres Pierre Fils

De Ecole normale de l'an III
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Notice

-- BARRES Pierre fils*, (Blesle, 27 novembre 1766 – Bordeaux (Gironde), 29 avril 1838), fils de Jean-François, chirurgien, et de Suzanne Bony, est nommé le 14 frimaire par le district de Brioude. Chef de bureau central au dit district, sa nomination est confirmée le 24 nivôse suivant par l’agent national.

Étudiant d’abord au grand séminaire de Saint-Flour où il reçoit ses ordres mineurs, il est reçu à Paris comme boursier à la maison des Robertins (petite communauté de Saint-Sulpice), puis il enseigne pendant trois ans comme maître de conférence de philosophie au grand séminaire de Saint-Sulpice jusqu’au début de la Révolution. Diacre assermenté à Blesle en 1790, élevé au diaconat par Etienne Delcher, évêque constitutionnel de la Haute-Loire, puis nommé vicaire épiscopal directeur du séminaire du Puy, il est un temps chargé de la réorganisation du séminaire avant de quitter le Puy pour Blesle où il réside d’août à octobre 1792 afin, dit-il, « prendre l’air natal ». Abdicataire, il semble y avoir exercé comme instituteur public, enseignant « la législation et la morale ».

Signataire des pétitions des 2 et 24 germinal puis 17 floréal, de retour de l’école normale, il est nommé le 3 frimaire an V – 28 novembre 1796 professeur de belles-lettres à l’école centrale de la Haute-Loire au Puy dont l’ouverture ne date que du 1er prairial an VI (20 mai 1798) puis, le 15 floréal an VIII – 5 mai 1800, secrétaire général de la préfecture de Haute-Loire. Envoyé es qualité à Lyon (Rhône) en 1816, il négocie avec les Autrichiens pour défendre les intérêts du département ce qui lui vaut la croix de la Légion d’honneur. De retour au Puy, il se démet de ses fonctions et après une retraite de 18 mois à Bordeaux (Gironde) auprès de son ami Cartal, supérieur au grand séminaire, il est ordonné prêtre puis nommé vicaire de Saint-Michel et suppléant de Morale à la Faculté de Théologie de Bordeaux. Devenu grand vicaire du diocèse de Bordeaux le 1er avril 1819, il exerce entre autre sa prédication comme confesseur de la duchesse d’Angoulême.

Sources

[AD Haute Loire – L 119 ; AN – C 338, dossier 1597 ; D XXXVIII, 1, dossier 11; F17/9558 ; F/17/1344/4 ; H. Mosnier, « L’École centrale de la Haute Loire », Mémoires de la Société agricole et scientifique de la Haute Loire, 1879-1880, p. 167 ; L. Pacal, Bibliographie du Velay et de la Haute Loire, 1903, p. 392 ; Almanach de Brioude, 1960, p. 192 ; Robinet, Dictionnaire Révolution et Empire, tome 1, p. 110 ; F.6X. de Feller, Dictionnaire de biographie chrétienne et antichrétienne, tome 1, Paris, 1851, p. 415 ; M. Barrès, Souvenirs d’un officier de la grande armée, Paris, 1922 [13e éd.], p. XVII-XIX]