Affre Jean-Louis

De Ecole normale de l'an III
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Notice

-- AFFRE Jean-Louis* (Saint-Rome-de-Tarn, c.1768 – Rodez, 5 août 1843), fils de Jacques, « ci-devant seigneur », est nommé le 12 frimaire par le district de Saint-Affrique en remplacement de Nazon, démissionnaire. Docteur en médecine (Montpellier 1788) à Saint-Rome-de-Tarn, il épouse à Rodez, le 21 février 1791, Christine Boyer, originaire de Paumes. De leur union naissent Louis-Henri, le 3 décembre 1791, et Denis-Auguste, le 28 septembre 1793. Dénoncé comme « très suspect », il part aux armées au mois d’octobre suivant.

Arrivé à Paris, il intervient oralement lors d’une séance des débats consacrés à l’ « Art de la parole » (Sicard, 9 ventôse) et se retrouve parmi les signataires des pétitions des 2 et 24 germinal et du 17 floréal. Sous l’Empire, il est juge de paix à Saint-Affrique et substitut du procureur impérial à Espalion

Sources

[AD Aveyron – 6 L 15 reg. III ; 6 L 36 ; AN - F17/13442 ; C 338, dossier 1597 ; D XXXVIII, 1, dossier 11 ; F17/9558 ; H. Affre, Biographie aveyronnaise, Rodez, 1881, p.1-2 ; Dictionnaire des médecins, chirurgiens et pharmaciens français..., Paris, an X, p. 96 ; A. Bonnefis, Port-Libre ou l’époque révolutionnaire à Saint-Rome-de-Tarn, Millau, 1988, p. 75, 88, 135 ; R. Limouzin-Lamothe, J. Leflon, Mgr Denys-Auguste Affre, archevêque de Paris (1793-1848), Paris, 1971, p.14]